L’air était agréable ce matin là. Nous étions début
aout et j’errais seule, sur la plage. Je ne portais qu’un short et mon
haut de maillot, mais le soleil n’était pas encore assez chaud pour me
bruler les épaules. Il devait être dix heure, les mouettes braillaient
déjà, et les vagues de l’océan se jetaient sur les rochers. La plage
était déserte. Les maitres baigneurs arrivaient aux alentours d’onze
heure et, les personnes du coin venaient elles, vers quinze heures. Les
touristes eux, dormaient à cette heure ci. Si j’étais là, c’est parce
que je m’étais réveillée d’un mauvais rêve. Je te perdais. Nous étions
ensembles, assise aux bords de l’océan et une vague t’emportait et
t’amenait loin, très loin. J’avais beau appeler à l’aide, personne ne
venait. Au moment où j’allée sauter à l’eau pour te chercher, je me
réveillée en sursaut sous la tente. Le premier réflexe que j’eu après ce
cauchemar fut de descendre à la plage. Arrivée aux bords de l’eau je me
suis rappelée que tu ne m’avais pas accompagné dans mes vacances, tu
avais préféré rester chez toi. Ça me désolée. J’avais tellement besoin
de toi, besoin d’une meilleure amie pour m’accouder. Charlie tu as
toujours été égoïste. Il m’a fallut du temps pour me rendre compte que,
je pourrai toujours faire le maximum, faire tous ce qu’il pourrait te
rendre heureuse mais ça ne suffira jamais. En réalité, il n’y avait pas
de toi et moi, il y avait juste toi, et moi qui étais là pour toi. Quand
je suis descendu à la plage ce matin là, j’ai emprunté une rue à sans
unique, et il y avait écrit sur une camionnette “you’ll always be alone
with her”. J’ai cru à une coïncidence. Je ne pensais pas que ce panneau
de signalisation, ce charabia anglais, ce mauvais rêve pouvaient avoir
un rapport. J’étais assise sur un rocher, je regardais l’eau partir,
revenir, partir, revenir, et c’est à cet instant que je compris. Ce
n’est ni moi, ni toi le problème, mais comme l’océan, nous avons besoin
de partir, de nous évader de notre bulle, de découvrir de nouvelles
choses, de VIVRE, pour ensuite revenir, revenir à un cocon connue, un
endroit où on est accueillit comme on était, et peut être comme on est,
si tu acceptes le fait que je puisse évoluer. Je te déteste d’avoir cru
que j’étais différente cet été là. Et aussi d’avoir cru pouvoir y
arriver sans moi. Si tu as tenue cinq ans, pourquoi cet été tu n’es pas
venue ? Et ne confond jamais, changer et vivre de nouvelles choses.
Signée, la personne que tu as oublié pendant deux mois.
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